A quoi rêve une ville la nuit ? Quelles images en restera-t-il au réveil ? Des souvenirs flous ? Des flashs ? Les participants seront invités à explorer les faibles luminosités pour partir à la rencontre d’une intensité narrative. Ce rendez-vous prendra la forme d’une promenade nocturne dans le centre ville de Huy.
Déroulé : Le samedi : rencontre/échange autour de votre rapport à la nuit, de vos envies et de vos attentes, évocation de ma démarche globale et de mon rapport à la nuit, un peu de technique, ensuite balade en centre ville prises de vues. Le jeudi : retrouvailles, visionnement et échanges autour des images produites, du ressenti…
▬ QUAND Samedi 5 + jeudi 10 septembre 2020 HORAIRESamedi : de 18h à minuit / Jeudi : de 19h00 à 21h00 OÙ Dans le centre ville de Huy. Départ et arrivée : Centre Culturel de Huy, Avenue Delchambre 7a - 4500 Huy TARIF 20 € (15 € pour les participants des ateliers photo du Centre culturel de Huy) INFOS info@ccah.be / +32 85 21 12 06 / https://acte2.be EVENTFACEBOOKhttps://www.facebook.com/events/2621978474788120/ INSCRIPTIONhttps://shop.utick.net/?pos=CCHUY
EXI(S)T, un parcours photographique dans Bruxelles (dé)confinée, une exposition singulière de photographie belge contemporaine dans l’espace public sur les emplacements habituellement occupés par de l’affichage culturel mais sous-utilisés en cette période de déconfinement progressif.
Lise Bruyneel, initiatrice du projet :
“À l’heure de la distanciation physique, EXI(S)T n’impose pas de règles mais offre une expérience artistique alternative, en mettant le regard de photographes au cœur de la ville.
Elle propose à ses habitants des gestes qui manquent, des histoires (dé)confinées, des interrogations multiples, des possibilités d’évasions…”
52 photographes belges,
100 images différentes,
1000 cadres urbains, dès la mi juin 2020 !
Avec :
Alex Beaurain, Annabel Werbrouck, Anne-Sophie Costenoble, Antonio Jiménez Saiz, Arnaud Brihay, Aurore Dal Mas, Bert Danckaert, Cédric Gerbehaye, Charles Paulicevich, Christian Tochtermann, Christine Lefebvre, Christopher de Béthune, David Uzochukwu, Delphine Navez, Dries Segers, Elodie Ledure, Feline De Coninck, France Dubois, Francis Vanhee, Isabelle Arthuis, Jean-François Flamey, Jimmy Kets, Joseph Charroy, Julie Calbert, Julie van der Vaart, Kaat Somers, Katrien De Blauwer, Koen Broos, Kumi Oguro, Lara Gasparotto, Linde Raedschelders, Marc Wendelski, Marie Sordat, Maroussia Prignot & Valerio Alvarez, Max Pinckers, Maxime Taillez, Olivier Cornil, Olympe Tits, Peter De Bruyne, Pierre Vasic, Pieter Dumoulin, Sarah Van Marcke, Sébastien Van Malleghem, Simon Vansteenwinckel, Stefan Vanthuyne, Stéphanie Roland, Thomas Vandenberghe, Tine Guns, Vincen Beeckman, Vincent Delbrouck, Viviane Joakim, Yaqine Hamzaoui.
EXI(S)T est une initiative de la fabrique des regards (Lise Bruyneel), en partenariat avec Artepub (Paul Vankaster), avec le soutien de Panther Print et de donateurs privés qui ont permis par leur geste de financer une partie de l’impression des affiches.
Découvrez les 100 photos et leurs positions dans Bruxelles Sur le site web : https://www.exi-s-t.be
” L’espace EXIT11 lance un nouveau cycle d’expositions intitulé « Impressions » qui aura pour priorité ⎯ du point de vue de la forme ⎯ de privilégier des œuvres imprimées (photographies, gravures, collages, sérigraphies, livres d’artiste ou autres médias utilisant une technique d’impression) ”
Le commissariat est assuré par EXIT11 et les Editions K1L.
“IMPRESSIONS #1” QUAND Du 20 juin au 30 août 2020 EXPOACCESSIBLE Le samedi et le dimanche, 10h00-18h00 OU Château de Petit-Leez, Rue de Petit-Leez 129 - 5031 Grand-Leez /Gembloux (BE) TARIF Gratuit INFOS +32 81 64 08 66 / info@exit11.be / www.chateaupetitleez.com/exit11-contemporary-art
At the invitation of Max Kuiper, a true agitator in matters of visual and sound projects living in Arnhem (Netherlands), curator of window gallery ‘5 Windows’; I found myself embedded in the project “Visual transformation process nr. 1”.
The idea ?
Like the cadavre exquis / exquisite corpse game created by surrealists , Max has taken a photo and offers a next person to respond to his image but by modifying it.
Once the image has been altered, simply send it back to him. Then he proposes to a new person to grab this last image and alter it in turn.
What will the final image look like at the end of the process ? First, you will find out there on Facebook.
1 Nim Is A Tree - Confinement J2, sous la douche (fieldrecordings) 2 Sylvain Chauveau - In The Twilight of Paris 3 Shida Shahabi - All in Circles 4 Valgeir Sigurðsson - Alone 5 Nim Is A Tree - Confinement J1, en gare de Namur, part 1 (fieldrecordings) 6 Peter Broderick - Another Glacier 7 Michelangelo Antonioni - L’eclisse (fieldrecordings, from the movie) 8 Ben Lukas Boysen - Golden Times 9 Gravenhurst - The Citizen 10 Nim Is A Tree - Confinement J2, écouter les oiseaux (fieldrecordings) 11 ASUNA - Her Fringe 12 Nim Is A Tree - Confinement J1, en gare de Namur, part 2 (fieldrecordings) 13 Rafael Anton Irisarri - Persistence 14 Leonard Cohen - Famous Blue Raincoat 15 Hauschka - Zahnluecke 16 Jozef Van Wissem - Our Bones Lie Scattered Before The Pit (excerpt) 17 Nim Is A Tree - Confinement J3, fumer nu à la fenêtre (fieldrecordings) 18 Saltland - But It Was All Of Us 19 My Grande Finale - Long Road, No Home (intro) 20 Augustin Fievet - Ecliptic (Re interpretation, live in studio) 21 Robby Bowen & Adam Holmes - Avril 14th (Aphex Twin vibe duo cover)
dans mes pelouses / dans mes steppes / à l’intérieur / mes vêtements se délitent / un vent puissant me dérobe / je ne sais plus parer / c’est prendre alors des coups / ou : aller nu / patiemment / dans la matière / dans la lumière / dans les rayons solaires /… ”
Ces quelques lignes sont extraites de “Mon Epopée”, le nouveau livre de Vincent Tholomé à paraître le 12 mars 2020 aux éditions LansKine (Paris) dans la collection Poéfilm.
Vincent et son éditrice Catherine Tourné m’ont fait confiance pour en illustrer la couverture.
L’histoire se passe tôt le matin, à Dubna, à proximité de Moscou, dans un centre atomique. Avant le travail, la cafétéria du centre, un homme entre. C’est Georgy Flyorov. Il allume les néons. Branche la machine à café. S’installe à une table. Puis il y a Konstantin Peterzhak. Il entre à son tour dans la cafétéria. Il rejoint Georgy Flyorov. Puis il se met à parler. Raconte son épopée. Cela prend des jours. S’étend sur des années. Cela a eu lieu il y a cinquante ou soixante ans, à l’ère soviétique.
“Mon Epopée” a sa version lue et performée en public. Vincent Tholomé est alors accompagné de Gauthier Keyaerts (électronique & sound design). Voilà qui vaut bien un site internet évolutif dédié à cette épopée…
Jubilatoire. Intempestif. “Mon Epopée” dégage
un feu aussi éblouissant que tonique dans la taïga des lettres. Véronique Bergen dans Le Carnet des Instants (lire la chronique).
Article mis à jour le 6 juin 2020 | Réouverture de l’exposition !
ITEM, une exposition collective rassemblant 5 Bruxellois et 5 Namurois dont Mathieu Van Assche (Bruxelles) et Johan Flamey (Namur) qui s’en sont vus confier la curation et à qui il tenait à cœur de partager une expérience visuelle et humaine à travers un rapprochement entre les deux capitales mais aussi différents langages : photographie, vidéo, installation, graphisme, gravure, peinture, collage, illustration et sérigraphie.
Après le vernissage du mercredi 4 mars, ITEM n’aura été accessible qu’une dizaine de jours avant que nous rentrions tous en confinement. Aujourd’hui, l’évolution de la pandémie permet de retrouver quelques plaisirs, dont la visite d’expositions. La Galerie du Beffroi ouvre ainsi à nouveau ses portes. L’expo ITEM est déconfinée et on ne peut que s’en réjouir bien sûr; même si à titre personnel ⎯ sachant que ITEM s’inscrit dans la biennale / parcours “Chambres avec Vues” qui devait se dérouler les w-e du mois de mars ⎯ j’ai une pensée toute particulière pour les 600 artistes et artisans ainsi que plusieurs collectifs qui attendaient le public dans 100 lieux répartis sur le grand Namur et dont très peu ont la même chance que nous…
Les mesures sanitaires que nous commençons tous à connaître sont bien sûr d’application pour vous recevoir dans des conditions de sécurité et
de confort maximales. Vous serez accueillis par groupes successifs de 10 personnes, toutes les 30 minutes.
❗️AVANTDEVISITER L’EXPO ❗️ Pour garantir la sécurité de chacun ainsi que la bonne organisation à l’entrée, réservation nécessaire au : +32 81 24 87 20 ou en ligne via ce lien.
Entrée gratuite.
Galerie du Beffroi, rue du Beffroi 13, en face du Théâtre de Namur.
ITEM, une proposition du Service Culture de la Ville de Namur / Namur Confluent Culture Dans le cadre de la biennale / parcours d’artistes “Chambres Avec Vues”
L’Accattone ⎯ outre le titre d’un film de Pier Paolo Pasolini (ce qui en dit déjà long…) ⎯ c’est caffè, pasta e mostra ! On s’y sent comme à la maison, vraiment. Ne fut ce que pour ça, je vous conseille d’y passer manger un bout ou simplement y prendre un café !
J’y expose quelques images du 10 janvier jusqu’au 6 mars 2020
ACCATTONE QUARTIER D’OUTREMEUSE BOULEVARDSAUCY 13 | 4020 LIEGE (BE) Du lundi au vendredi | 11h00-15h00 & les mercredis et jeudis | 18h00-22h00
Projet “Oripeau” (#172) au Trempolino, Nantes (FR). “Oripeau is a collaborative project: a free surface measuring 16200 cm² installed in the public space. The idea is to have a new person contribute with a new visual every week. Oripeau isn’t an art gallery, but like a window into our studios and practices, into our ideas and experiments, it is an invitation to put graphic diversity back on the street” >>> https://oripeau.com
Deux années de recherche. Deux cent ans de création artistique en Province de Namur analysées. Sept sections principales. Trois cent biographies d’artiste. Deux cents quarante pages. L’ouvrage Arts plastiques en Province de Namur – 1830-2020 dresse un panorama historique fouillé qui remet en lumière le rôle de la création namuroise sur la scène nationale et internationale.
Cet ouvrage de plus de 240 pages, dont 50 pour les biographies, reprend certains textes présents dans la précédente édition (1991) mais sérieusement actualisés. De nouvelles approches ont rejoint le propos. Et la photographie – qui n’en était pas – s’y trouve désormais !
Une initiative du Service de la Culture de la Province de Namur. Un livre paru aux Editions Luc Pire. Disponible en librairie.
Les « non-dits » de Jean-François Flamey sont inattendus, déchirants. Comme une musique jamais entendue, inouïe. Ses images, surgies d’on ne sait où, complexes, en noir et blanc granuleux ou en couleurs sourdes, vous sautent au visage en bandes organisées, sans s’être présentées. Belles, banales ou brutales, elles se structurent en séquences tendres, ou violentes. Inspirées par les sentiments plus complexes encore que ne serait l’absence de mots, elles montrent peu, n’expliquent rien et vous laissent beaucoup. Georges Vercheval, photographe, directeur honoraire et fondateur du Musée de la Photographie de Charleroi. Automne 2019.
Du 15 septembre au 10 novembre 2019 Vernissage le dim. 15 septembre 2019, 15h00
UPDATEDU 23 NOVEMBRE : PROLONGATIONJUSQU’AU 1 DECEMBRE, LESSAMEDIETDIMANCHE !!!
Thierry Tillier, représente tout d’abord pour moi un grand monsieur du mail-art et du collage. Adepte du télescopage de textes, de citations et d’images surréalistes, érotiques et politiques, Thierry Tillier, c’est une vision libertaire de l’art contemporain. Quelqu’un qui fait partie de ma culture visuelle depuis la fin des années 80 grâce à quelques revues dénichées dans une librairie de seconde main où j’aimais traîner, notamment dans les rayons étiquetés “alternatif / underground / avant garde”. Et je m’attarderai même pas sur les pochettes de vinyls signées Tillier pour le label electro Karat Records, cela beaucoup plus récemment.
Ensuite, c’est un message reçu de sa part pendant l’hiver 2017-2018 : « Je veux te rencontrer et te parler d’un truc. Quand ? Où ?». La rencontre est fixée en février 2018 lors de Papier Carbone, un festival axé sur l’image imprimée et la micro-édition, au BPS22 à Charleroi. Une pierre deux coups, une table et un un coin de mur y étaient justement réservés pour Aspëkt, un collectif dont je suis membre.
Six mois plus tard, je me retrouve à la lettre « M » dans la série No Fluxus, un ’zine créé de toute pièce par Thierry en mode micro-édition et DIY. A chaque lettre, un dialogue est instauré entre ses collages et le travail de son invité.
Aujourd’hui, toujours à son invitation, nous entrons dans un nouveau dialogue, sur les murs de la galerie Exit11 dans la région de Gembloux (BE).
Né à Charleroi en 1957, Thierry Tillier participe dès 1979 aux activités du groupe Llys Dana, reliant par revues ou mail-art l’Allemagne, la Belgique et la France. Correspondant dès 1985 pour Canal Magazine (Paris) et “Intervention” (Québec), il co-fonde en 1986 le réseau 666 à Paris auquel il participera jusqu’à sa dissolution en 1989. Pratiquant le collage de textes et d’objets au format de feuilles de papier parfois reportés sur toiles, Thierry Tillier passe de la notion de revue à celle de tableau en usant des mêmes techniques et matériaux. (Source : Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Louvière).
“MAUVAISGENRE” QUAND Du 15 septembre au 10 novembre 2019 VERNISSAGE Le dim. 15 septembre 2019, 15h00 EXPOACCESSIBLE
Du vendredi au dimanche, 10h00-18h00 et sur rendez-vous du lundi au jeudi OU Château de Petit-Leez, Rue de Petit-Leez 129 - 5031 Grand-Leez /Gembloux (BE) TARIF Gratuit INFOS +32 81640866 / info@exit11.be / www.chateaupetitleez.com/exit11-contemporary-art EVENTFACEBOOKwww.facebook.com/events/901253990261569/
A découvrir également sur la même période, dans un second espace (“Inside”) :
“dada/fluXus/MailArt”, le résultat d’un appel à mail art lancé par Thierry au début de l’été. Il paraît que sa boîte aux lettres a débordé d’enveloppes et de courriers !
Un tout grand merci à Elisabeth Bernard-Dieleman, Benoit Piret, Thierry Tillier.
Yes, my nickname “Nim” was first dedicated to sound creation. Back to 2004 with “Editorial EP” released on my own label Carte Postale Records Nim ne fait pas de bruit, il serait du genre à se faire petit, à se rendre invisible à nos oreilles. Avec des blips et des montées soniques négatives, éditorial est en adéquation avec la mise en quarantaine dans un milieu sain, vierge de toute aspérité ou mauvais germes pouvant altérer le bruit cristallin d’une goutte d’eau s’écrasant sur la surface plane d’une océan de gouttes. Nécessitant une maîtrise de l’extérieur ce EP aura le seul défaut de ne pouvoir côtoyer les conditions normales d’une vie sans égards sous peine de se voir noyer sous un flot de vibrations masquantes. La passion du silence dans un monde de bruit. A protéger absolument. Gérald de Oliveira (adecouvrirabsolument.com)
Une sélection d’images issues du workshop ‘Polaroid, de l’objet photographique à la narration’ que j’ai animé pour le collectif Aspëkt lors de ”Aspëkt #11 : Expolaroid. Récits réels et imaginaires”, au CoworKaffe, Namur les 18 + 19 mai 2019.
La vie du collectif Aspëkt… Alors que l’exposition « Aspëkt #11 : Expolaroid, récits réels et imaginaires » bat son plein au coworKaffe à Namur,
Marion Cambier – une de nos deux hôtes, architecte d’intérieur et scénographe – avait envie de mieux faire connaissance avec les différents participants à l’exposition pour pouvoir les présenter ensuite aux utilisateurs du lieu, un bouillonnant hub créatif juste en face du cinéma Cameo.
Au fur et à mesure des permanences des uns et des autres, Marion pose ses questions… Ci-dessous, voici la retranscription de mon entretien avec elle. Vous pouvez en retrouver toute une série d’autres sur le site d’Aspëkt, juste ici.
____Quelle est ta première expérience avec la photographie ?
Les nombreuses photographies de famille – soigneusement classées dans
des albums – marquent ma première expérience avec la photographie. Ma
mère avait une espèce d’obsession constante de documenter les moments
importants de la vie et de les archiver. A la fin des années 70, vers
mes sept ou huit ans, j’allais souvent rechercher dans un tiroir haut
perché un vieil album dédié à un enterrement… Les scènes me fascinaient…
J’en garde parfaitement en mémoire les images d’un corbillard tracté
par des chevaux, le tout recouvert de parures de velours et de plumes
noires. Je garde aussi en mémoire qu’à l’époque, la consultation des
albums photos se faisait de manière respectueuse de l’objet. Il fallait
veiller à tourner les pages sans toucher les photos… Un rituel dont j’ai
pris le contre-pieds complet aujourd’hui en manipulant mes propres
photos (rires).
____Tu fais partie du collectif namurois ou bien tu es invité dans le cadre de l’exposition ?
Depuis toujours, ma vie est rythmée par la musique et l’image. Dans
la foulée de la création du Belvédère en 2007, c’est assez logiquement
que j’y ai mis en place le projet Aspëkt en 2010 avec la complicité de
mon frère Johan Flamey (graphiste de formation). Le public montait bien
évidemment au Belvédère pour assister à des concerts mais je trouvais
intéressant de le confronter également aux arts plastiques et visuels.
L’idée initiale n’était pas de faire d’Aspëkt un collectif (qui est
sa forme aujourd’hui) mais simplement de proposer des expositions lors
desquelles le travail d’une dizaine de photographes et plasticiens
étaient à chaque fois montré. Simultanément un zine/objet était édité à
quelques exemplaires. Une manière d’offrir deux lectures, deux
expériences, deux temporalités au public.
Pour de stupides questions de subsides, j’ai été contraint de quitter
l’aventure du Belvédère mais j’ai pris soin d’emporter le projet Aspëkt
dans mes cartons pour lui donner une vie nomade. Sur la route, à force
de rencontres avec toute une série d’artistes, des liens se créent avec
certains. Des envies de faire un bout de chemin ensemble apparaissent.
Construire quelque-chose de commun comme dans un couple (rires). Et
voilà comment Aspëkt est devenu un collectif.
____Qu’est-ce qui t’a amené à la photographie dite instantanée ?
En parallèle à tout ça, je pratiquais la photographie sans pour
autant me considérer comme photographe. J’ai d’ailleurs encore du mal à
l’affirmer aujourd’hui. Chose certaine par contre, avoir croisé le
chemin d’Olivier Calicis représente un événement marquant dans mon
parcours. Il fait partie de ceux qui m’ont introduit pour la première
fois à la notion « d’intention photographique », ce qui m’a permis
ensuite d’interroger mon travail et de trouver une voie, notamment dans
l’expérimentation. Une expérimentation qui m’amène à désacraliser
l’image. En ce sens, le Polaroid est le medium parfait. Cela me permet
de travailler autant sur le contenu de l’image que sur sa matérialité.
Toucher la photo en tant qu’objet physique – qui peut être plastiquement
manipulé – est juste passionnant ! Je l’attaque au sens propre. De
manière empirique, je creuse l’image avec différents produits mordants
pour découvrir ce qui va se révéler de neuf dans l’image.
____Plutôt réel ou imaginaire ?
Imaginaire ! Dans ma pratique d’auteur, je prends le contre-pied de
mon métier de tous les jours en communication et storytelling qui
nécessite de faire preuve d’hyperréalisme et où je fais appel à la
photographie pour créer des images communicantes. A l’inverse, une fois
en dehors de mon job, j’aborde la photographie comme une écriture intime
que je partage dans le but de toucher l’imaginaire de celui qui
regarde. L’imaginaire comme une échappatoire au réel, animé par l’envie
que le spectateur ressente d’abord mes images avant de les comprendre.
Du coup, je me mets moi-même dans une sorte d’état d’ivresse au moment
de créer ces images, comme autant de parenthèses entre lesquelles je me
laisse porter par mon environnement. Comme disait Blaise Pascal «
l’imagination décide de tout » !
En 2019, Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris célébrera ses 40 ans. « L’instant t – les heures mêlées » rassemblera pas moins de 40 artistes œuvrant en Fédération Wallonie-Bruxelles : plasticiens, danseurs, photographes, créateurs numériques, vidéastes, performeurs; et donnera à ressentir le pouls du Centre au travers d’une
programmation transdisciplinaire, résolument indisciplinée.
« Le sujet du temps nous fascine tous, il est ce qui ouvre l’existence et ce qui engloutit tout. Question de perspective et non vérité universelle, chacun cultive l’illusion qu’il y a autre chose que le présent, en perpétuelle transformation. Profitant d’une nouvelle parenthèse temporelle, 15 chambres du Château de Karreveld s’ouvrent, chacune à leur manière, à l’univers d’un photographe explorant la mise en abîme du temps. » Ian Dykmans, curateur de l’exposition.
Avec : Hélène Amouzou Maria Baoli Cynthia Charpentreau Joseph Charroy Alexandre Christiaens Ian Dykmans Gundi Falk Jean-François Flamey Bernd Kleinheisterkamp Christine Lefèbvre Chantal Maes Matthieu Marre Vincent Mourlon B. Hélène Petite Marie Sordat
L’ abîme du Temps, ou la photographie argentique contemporaine. Dans le cadre de la 1ère Biennale de la photo de Molenbeek.
QUAND Du 22 mars au 14 avril 2019 VERNISSAGE Le jeu. 21 mars 2019, 18h00 ACCESSIBLE Du mercredi au dimanche 13h00-18h00 Fermé le lundi et le mardi Nocturne le mercredi 27 mars jusque 22h00 OU Château du Karreveld, Avenue Jean de la Hoese 3 - 1080 Molenbeek-Saint-Jean / Bruxelles TARIF Gratuit INFOS +32 2 415 86 03 / contact@lamaison1080hethuis.be / www.lamaison1080hethuis.be EVENTFACEBOOKhttps://www.facebook.com/events/411021859678241
DEVERNISSAGELEDIMANCHE 14 AVRIL 2019 16H00 > 19H00 Avec, à 17h30 un concert pour piano préparé de Pak Yan Lau, dans ma chambre.
L’artiste sonore originaire de Hong-Kong Pak Yan Lau est une exploratrice du tout petit. Adepte du minimalisme, sa démarche consiste à chercher l’extraordinaire dans l’ordinaire. Pak Yan est notamment active au sein de Going, groupe bruxellois aux grooves électriques et rythmes syncopés; et de Stills, duo expérimental avec la saxophoniste Audrey Lauro dont leur musique est jouée sur les photographies de Ian Dykmans en toile de fond. Enfin, citons Duo Pour 454 Chordes avec Lionel Malric. Pak Yan Lau compose également pour la danse, le théâtre d’ombres et les documentaires.
«nous n’étions pas très loin du mur mais nous n’avons pas vu de cyclistes,#2» Une sélection d’images issues du workshop ‘Polaroid, de l’objet photographique à la narration’ que j’ai eu le plaisir d’animer pour une deuxième fois aux Ateliers du Cwèrneû / Centre culturel de Huy, Belgique, les 23 & 24 février 2019 Avec :
“Rêver. Probablement le premier et le dernier des atavismes, inconscients et immémoriaux, de l’humain.
L’exposition mettra en valeur plus d’une quinzaine de photographes belges francophones et internationaux, confirmés et émergents, rassemblés autour de la thématique polysémique du Rêve. Si elle a eu partie liée avec le réel, la photographie a aussi nourri des liens privilégiés avec le fantasme, l’imaginaire, la rêverie ou le délire.
L’exposition est une adaptation de la 8ème édition de la Biennale de Photographie en Condroz présentée en 2017. Menée à l’initiative du Centre culturel de Marchin, cette manifestation, généreuse et exigeante, en phase avec les questionnements contemporains, soutient les travaux de photographes actuels autour d’une thématique universelle à travers des œuvres empreintes d’humanité.”
Emmanuel d’Autreppe, commissaire de l’exposition.
Avec :
. Artistes Fédération Wallonie-Bruxelles :
Anne-Sophie Costenoble Alexandre Christiaens Jean-François Flamey Karel Fonteyne Marc Guillaume Nick Hannes Xavier Istasse Mathieu Litt Baudoin Lotin Paul Nougé Le collectif LaKabane
. Artistes internationaux :
Didier Bizet Sian Davey Alexandra Demenkova Anne Greuzat Marie Moroni Jacqueline Roberts
+ Cabinet de curiosité :
Œuvres de la Collection Michel F. DAVID / Éditions Sur la Banquise
QUANDDu 13 mars au 19 mai 2019 HORAIREDu lundi au vendredi, 9h00 - 19h00 / Week-end 11h00 - 19h00 OU Rue Saint-Martin 127-129, 75004 Paris INFOS info@cwb.fr - www.cwb.fr
Une exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris en collaboration avec le Centre culturel de Marchin. Photo affiche: Jacqueline Roberts, Menina, 2008
Depuis septembre 2018, les lecteurs du magazine Fisheye découvrent à chaque numéro une sélection de photos des membres de la communauté Lense.fr. Afin d’avoir une vision plus large des plus de 10.000 photographes présents sur le site, Lense a investi la Fisheye Gallery à Paris pour présenter les cinquante photos de la semaine de 2018 à l’occasion de l’exposition « Through The Lense », du 16 janvier au 2 février 2019.
La Baxton Gallery présente le second volet de l’exposition “Back From Darkness”. Pauline Caplet, photographe et curatrice de la galerie située au-dessus d’un studio et d’un shop dédié à l’argentique et aux anciens procédés, réunit quatre photographes autour d’une proposition : celle de partager leurs visions convulsives du clair obscur.
”Partant du néant, les photographes invités créent la lumière et nous transportent dans un univers silencieux et hors du temps.
Dense et intime, puissante et sensible, l’image nous lance un défi. A travers les secrets de la lumière et de l’obscurité, il faut se rapprocher très près pour traverser le miroir…”.
Outre une série de photographies, j’y présenterai la pièce audiovisuelle (photos + field recordings) “Rearranging the sentence” (3min)
BACKFROMTHEDARKNESSII QUANDDu 24 novembre 2018 au 23 janvier 2019 PROLONGATION : jusqu’au 3 février 2019 VERNISSAGE Le vendredi 23 novembre, à 19h00 OU Baxton Gallery, Place de la vieille Halle aux Blés, 1000 Bruxelles (à 5 min à pieds de la Gare Centrale) HORAIREDu lundi au dimanche, 13h00 - 19h00 CONTACT baxtongallery@gmail.com / +32 2 513 22 24 INFOS / EVENTFACEBOOK ➡ www.facebook.com/events/304651320358874
I’m taking part in «Screen 2018» at the «La Nuu» Photography Festival in Rubí, Barcelona. My audiovisual project “Rearranging the sentence” is one of the videos that will be projected there on October 20th.
Alongside :
Dimitra Dede Victor Baladoch Philip Le Page Mathieu Van Assche Tereza Kozinc Łukasz Rusznica Ronin de Goede Valerie Kavis Jean-François Flamey Soham Gupta Alexander Binder
As you see on the visual, «Screen 2018» is a competition with a jury formed by the photographer Laura El-Tantaoui, the artistic director of the Fotocolectania Foundation Irene De Mendoza, the curator Natasha Christia and the photographer and publisher Emilie Halard.
There is a single winner but this is not the most important thing for me. Just happy to swarm some images and field recordings.
If you are in the area, go and see various large-format photographic installations in public space untill the end of October. Facades of buildings and squares in the city become a museum. With :
Consacrée aux déplacements, migrations et mouvements de manière plus générale, l’exposition d’arts plastiques “Mouvements” est conçue pour circuler durant deux années dans la Province de Namur.
A chaque nouvelle étape, l’expo sera nourrie par des artistes, des étudiants et par les habitants qui seront invités à apporter leurs témoignages sous diverses formes plastiques en rapport avec la thématique et en regard des réalités et autres spécificités des régions traversées : > Couvin et la question du contournement de la ville. > Ciney : une œuvre collective réalisée par les 6e primaires de l’Athénée Royal avec l’artiste Ana-Belén Montero, et les photographies de François Dujeux prises notamment au Centre Croix-Rouge de Natoye. > Havelange et ses cartographies imaginaires, reflets de la mobilité en milieu rural. Avec notamment un important travail photo/video/son du collectif Boni Sun. > Sambreville et son travail autour des migrations économiques passées sous le regard de François-Xavier Marciat. > Namur : Les cannages contemporains réalisés par le Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms. Le travail développé par Ilheim Abdeljelil mettra en avant, en lien avec la technique du cannage, ces croisements de routes, de territoires, ces liens et tensions, ces superpositions et croisements d’univers qui rendent parfois compliquée la cohabitation entre sédentaires et fils du vent.
Cette exposition est donc évolutive autour d’un “tronc commun” d’œuvres. Avec :
Francis Alÿs (vidéo) Boni Sun (vidéo) Peter Fischli et David Weiss (arts plastiques) Fred Collin (arts plastiques / sculpture / installation) Jean-Christophe Guillaume (photographie) Jean-François Flamey (photographie) Xavier Istasse (photographie / vidéo) Laurence “Lorka” Vankerkhove (arts plastiques) François-Xavier Marciat (photographie) Elèves Master Architecture Transmedia HEAJ & IMEP (création sonore)
Pour ma part, j’y présente ce triptyque :
MOUVEMENTS #6 > NAMUR QUANDDu 23/06/2020 au 23/08/2020 OULe Delta, Avenue Fernand Golenvaux 18, 5000 Namur Réservation nécessaire pour les raisons sanitaires liées au déconfinement progressif INFOS & RESERVATION +32 81 77 67 73 / info@ledelta.be https://www.ledelta.be/evenements/mouvements-2
MOUVEMENTS #5 > ROCHEFORT QUANDDu 20/01/2020 au 15/02/2020 VERNISSAGEVendredi 19/01/2020 à 15h00 OUCentre culturel des Roches, Rue de Behogne 5, 5580 Rochefort INFOSwww.ccr-rochefort.be / +32 84 22 13 76 / ccr.ingrid@gmail.com DETAILSACTIVITESCONNEXESwww.ledelta.be/evenements/mouvements-5
MOUVEMENTS #4 > SAMBREVILLE QUANDDu 26/10/2019 au 03/11/2019 VERNISSAGEVendredi 25/10/2019 à 19h00 OUCRAC’S, Place de la Gare, 5060 Auvelais/Sambreville INFOSwww.cracs.eu / +32 71 26 03 64 / info@cracs.eu
MOUVEMENTS #3 > HAVELANGE QUANDDu 27/04/2019 au 19/05/2019 VERNISSAGEVendredi 26/04/2019 à 19h00 OULa Maison qui Bouge, Rue du Bierwa 1 – 5374 Maffe INFOSwww.cchavelange.be / +32 83 63 39 35
MOUVEMENTS #2 > CINEY QUANDDu 19/01/2019 au 09/02/2019 VERNISSAGEVendredi 18/01/2019 à 18h00 EXPOACCESSIBLEdu lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 et le samedi matin de 9h30 à 12h30. OUCentre culturel de Ciney, Place Roi Baudouin 1 – 5590 Ciney INFOS culture@ciney.be / +32 83 21 65 65
MOUVEMENTS #1 > COUVIN QUANDDu 20/10/2018 au 11/11/2018 VERNISSAGEVendredi 19/10/2018 à 18h00 OUCCCC / Centre culturel Christian Colle, Rue du Pilori 6 - 5560 Couvin (BE) INFOS Frédéric Balsacq / frederic.balsacq@ccccc.be / +32 60 34 59 56
Autres dates à venir.
Une initiative du Service Culture de la Province de Namur / Le Delta +INFOS : Philippe Luyten / philippe.luyten@province.namur.be / +32 81 775 265
Voilà que je monte dans le « Fusée de la Motographie de Bruxelles ». Non pas un vrai musée en dur mais un musée itinérant dans la veine de la boîte-en-valise de Marcel Duchamp. Un musée portatif comprenant 120 boîtes et autant de photographes belges.
La présentation se fait sous forme d’une performance intime, visuelle et tactile unique : les boîtes sont apportées une à une aux spectateurs qui découvrent le contenu, à leur propre rythme.
Ma boîte (275 x 195 x 45 mm), fabriquée comme toutes les autres par les menuisiers en formation à l’atelier bois Recyclart FABRIK, contient 29 images réparties sur :
- 1 impression pliée, recto verso, 525 x 485 mm - 1 leporello recto verso, 445 x 160 mm - 1 impression recto verso, 220 x 160 mm
Le tout imprimé à Namur sur du papier datant de 1960.
1 Joanna Brouk - Aurora 2 Nim Is A Tree - La Maison Pelgrims (fieldrecordings 1st cut) 3 Labradford - V 4 Memory Drawings - The Nearest 5 Bohren & und Club of Gore - Karin 6 Grasscut - Snowdown (Adrian Crowley Remix) 7 Leandro Fresco & Rafael Anton Irisarri - Un Horizonte 8 Nim Is A Tree - La Maison Pelgrims (fieldrecordings 2nd cut) 9 F.S. Blumm & Nils Frahm - Day One Four 10 Oiseaux-Tempête - Ouroboros (part 1) 11 The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble - Serpent 12 Library Tapes - We Won’t Need You Anymore 13 Nim Is A Tree - La Maison Pelgrims (fieldrecordings 3nd cut) 14 Clement Nourry - Short Stories 15 Raz Ohara - Beija Flor 16 Sqürl - Dark to Light 17 Do Make Say Think - Shlomo’s Son 18 Martyn Heyne - Carry